Une séance dure en moyenne entre 45 minutes et 1h ; et se divise en différentes étapes.

L’ostéopathe commence sa consultation par un bilan. Celui-ci comprend un interrogatoire, portant sur le motif de consultation, les antécédents médicaux, ainsi que l’analyse des examens complémentaires apportés (radiographies, bilans biologiques…).

Ensuite, l’ostéopathe va étudier la statique du patient, faire différents tests palpatoires, des tests d’exclusion qui vont permettre d’établir un diagnostic ostéopathique.

Ainsi, l’ostéopathe va effectuer son traitement et ré-harmoniser l’ensemble des structures perturbées dans leur mobilité, par la combinaison de différentes techniques, adaptées au patient (en fonction de son âge et de sa morphologie).

Enfin, il va donner des conseils (sur la posture, l’hygiène de vie, la pratique sportive, la gestion du stress…) afin d’éviter les rechutes.

Selon les personnes, les temps de traitement seront différents. La correction de certaines lésions entrainant parfois des réactions inflammatoires secondaires, il peut être préférable de ne pas toutes les corriger en une seule séance.
Il faut aussi prévenir le patient, que pendant 48h, les réactions inflammatoires sont très fréquentes et que la douleur peut persister durant ce laps de temps. Le patient doit consacrer ce temps pour se reposer, et pour laisser son corps s’adapter aux corrections effectuées.

Dans le cas d’une pathologie chronique, plusieurs séances pourront être nécessaires pour corriger les zones en dysfonction.

Il existe 3 grands groupes de techniques qui peuvent être utilisées durant la séance :

-les techniques structurelles agissent sur la mobilité des articulations.

• Le thrust : l’ostéopathe met en tension la zone désirée, puis effectue sa manipulation ; on entend généralement un « crac ».
• Les techniques articulaires mobilisent de façon rythmique la zone à travailler. Ces techniques peuvent également agir sur les tensions musculaires.
• Les technique myotensives utilisent le contracter/relâcher sur un muscle ou un groupe musculaire, ce qui permet a l’ostéopathe un gain dans le relâchement et ainsi étirer le muscle.
• Les techniques d’inhibition : l’ostéopathe trouve le « point gâchette » du muscle douloureux, et effectue une pression continue. Une fois le point gâchette relâché, l’ensemble du muscle est également relâché.

-les techniques viscérales ciblent le système digestif, pulmonaire et génito- urinaire. Le travail s’effectue sur les ligaments qui maintiennent les organes en place, ou encore sur les organes eux même, pour leur rendre la meilleure mobilité possible. Ces techniques sont très efficaces pour les problèmes de constipation, colique, digestion lente, règles douloureuses, asthme…

-les techniques crâniennes et fasciales. Elles ont pour but de rééquilibrer les tensions des méninges, des muscles et des fascias (enveloppes qui entourent les muscles et favorisent leur glissement), qui peuvent être dues à un stress prolongé par exemple, et entrainer des maux de tête, des troubles du sommeil, la mâchoire qui craque… Le travail crânien agit également sur un grand nombre de pathologies ORL : otites, sinusites, rhinites, angines. En effet, l’ostéopathe va travailler sur les muqueuses de la sphère ORL pour ré harmoniser l’ensemble et libérer les blocages.Le travail fascial permet de travailler l’ensemble du corps, en ayant un appui sur une zone déterminée, et ainsi de restaurer un bon équilibre global et une meilleure symétrie.